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9 janvier 2022 7 09 /01 /janvier /2022 08:57

Début de la contribution publiée dans La Violence, sous la direction de F. Laffaille

 

 

L’année 1971 marque le début des aventures de l’inspecteur Harry Callahan. Un premier film, L’Inspecteur Harry (Dirty Harry en version originale), sort sur les écrans. Le scénario peut sembler convenu – les forces de police sont à la poursuite d’un tueur en série, Scorpio – le traitement réservé au personnage principal l’est beaucoup moins. L’inspecteur Harry comme le titre original l’indique a une personnalité singulière. C’est un homme violent, qui use et abuse de la force. Il est chargé des affaires les plus détestables, n’hésitant pas à violer les droits des criminels au besoin. Au cours du film, Harry multiplie les entorses au règlement, les comportements excessifs et les propos décalés, incorrects. Parvenant à arrêter le tueur, il le torture pour obtenir des aveux concernant une jeune femme qui a été enlevée. C’est ce qui détermine la suite du film, c’est-à-dire la libération de Scorpio en raison de la violation de ses droits et une récidive. Cette fois, Harry se retrouve face au tueur et l’abat, avant de jeter son insigne.

Ce premier film a fait l’objet de multiples critiques, visant en particulier les aspects excessifs du personnage, le comportement ultra violent à la limite du fascisme et la mise en avant d’un policier justicier qui se croit au-dessus des lois et des règles.

Le film est un succès, ce qui va conduire à quatre suites. À chaque fois, le héros du film est Harry Callahan, figure centrale d’une enquête policière mais aussi symbole.

Les cinq films ont un certain nombre de points communs. On retrouve ainsi une violence systématique de la part du policier, une interrogation fréquente sur l’échec des institutions traditionnelles et sur les limites du droit, un humour parfois décalé porté par l’acteur principal, Clint Eastwood.

Pourtant, en examinant plus précisément les scénarii, on constate une différence entre le deuxième film de la série, Magnum force, et les quatre autres.

 

 

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