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  • : Ce blog présente les articles et ouvrages d'un enseignant-chercheur en Droit public. Il fournit également des références bibliographiques concernant différents domaines juridiques.
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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 08:22

laquièze

 

 

Qu'est-ce que le régime parlementaire, sinon la "responsabilité habituelle du pouvoir" ? La responsabilité gouvernementale est au coeur du parlementarisme, la doctrine publiciste a confirmé ce point de vue, c'est le critère essentiel du régime parlementaire. Plus largement la responsabilité des ministres devant le Parlement renvoie à des relations entre exécutif et législatif qui sont de l'ordre de la confiance et de l'accord.

 

Faire l'étude des origines du régime parlementaire en France c'est en rechercher les débuts et les causes. L'ouvrage du Professeur Laquièze offre une relecture des deux monarchies de 1814 et 1830. En évoquant les pratiques parlementaires sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, l'auteur invite à poser un regard nouveau sur une période fondatrice en matière procédurale et politique.

 

ALain Laquièze, Les Origines du régime parlementaire en France, 1814-1848, P.U.F., Leviathan, 2002, 440 p.

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 08:35

 

revue tocqueville

 

 

Alexis de Tocqueville numéro spécial du Magazine littéraire, déc. 1986, 236, 98 p.

Antoine A., « Politique et religion chez Tocqueville », R. T., 1997, XVIII, 1, 37-46.

Aron R., « Idées politiques et vision historique de Tocqueville », R.F.S.P., 09 1960, 509-526.

Aron R., « Tocqueville retrouvé », R. T., automne 1979, 1, 8-23.

Assimacopoulou F., « Gobineau commenté par Tocqueville », R. T., 2001, XXII, 2, 197-219.

Assoun P.-L., « Tocqueville et la légitimation de la modernité », in Tocqueville, de la Démocratie en Amérique, Ellipses, 1985, 136-171.

Bacot G., « l’Apport de Tocqueville aux idées décentralisatrices », R. T., XVI, 2, 1995, 187-211.

Ball R. H., « Race in America, three nineteenth century French Liberals as critics of America Proceedings », Annual Meeting of the Western Society For French History, 1, 1973, 268-279.

Benoit J.-L., « Foi, providence et religion chez Tocqueville », Cahiers de philosophie politique et juridique, centre de publication université de Caen, 19, 1991, 119-134.

Benoît J.-L., « Préface », in OC XIV, Gallimard, 1998, 7-31.

Boesche R., « Tocqueville and Le Commerce », Journal of the History of Ideas, 44, 1983, 277-292.

Bourricaud F., « Cotradition et tradition chez Tocqueville », R. T., 1980, II, 1, 25-39.

Bressolette M., « Tocqueville et le paupérisme, l’influence de Rousseau », Annales de la faculté des lettres et sciences humaines de Toulouse, juin 1970, XVI, 67-78.

Brogan H., « Une amitié libérale, Tocqueville et Senior », OC, VI, 2, 1991, 15-58.

Brogan H., « Tocqueville and the American presidency », Journal of American studies, volume 15, 1981, 357-375.

Chabot S., « Education civique, instruction publique et liberté de l’enseignement dans l’œuvre de Tocqueville », R.T., 1996, XVII, 1, 211-249.

Chevallier J.-J., « Introduction », OC IX, Gallimard, 1959, 9-35.

Chevallier J.-J., Jardin A., « Introduction », OC III, 1, Gallimard, 1962, 7-32.

Chopin Th., « Tocqueville et l’idée de fédération », R.H.I.P., n° 13, 2001, 73-103.

Dicey A. V., « Alexis de Tocqueville», National Review, 1893, volume XXI, 771-784.

Drescher S., Marshall L. L., « American Historians and Tocqueville’s Democracy », Journal of American History, 55, 3, 1968, 512-532.

Edelberg J., « Justice here ? Alexis de Tocqueville and the Role of the Jury in the American Judicial Process and Republican Democracy », R. T., 1996, XVII, 2, 67-97.

Ewald F., « Chronologie », n° spécial, Magazine littéraire, déc. 1986, 236, 18-23.

Ewald F., « Tocqueville libéralisme et démocratie », Magazine littéraire, déc. 1986, 16-17.

Faguet E., « Tocqueville », R.D.M., 1er février 1894, tome 121, 641-672.

Finkielkraut A., « le Goût perdu de la liberté », R. T., 1997, XVIII, 1, 129-146.

Fredrickson G., « les Notions de race et d’empire dans la pensée libérale : l’héritage tocquevillien », R. T., 2001, XXII, 2, 173-196.

Fritz G., « la Question de l’influence américaine » in la Constitution du 4 novembre…, colloque, E.U.D., 27-52.

Furet F., « la Découverte de l’Amérique » n° spécial Magazine littéraire, déc. 1986, 35-40.

Furet F., « Tocqueville » in Dictionnaire des œuvres politiques par F. Chatelet, O. Duhamel, E. Pisier, PUF, 1986.

Furet F., « Tocqueville et le problème de la révolution française » in Penser la révolution française, Gallimard, 1979.

Gargan E. T., « The Silence of Tocqueville on Education », in a Special Double Issue, « The Making of Frenchmen : Current Directions in the History of Education in France, 1679-1979», Historical reflexions, vol. 7 , n° 2-3, Eté-Automne 1980, 565-575.

Gaulmier J., « Gobineau, la Décentralisation et la revue provinciale », études gobiniennes 1971, 21-68.

Gibert P., « Introduction », OC XV, 1, Gallimard, 1983, 11-47.

Gibert P., « Introduction », OC XV, 2,  Gallimard, 1983, 247-258.

Giovacchini D. et Vannier G., « Tocqueville et les Lumières », in Tocqueville, de la Démocratie en Amérique, Ellipses, 1985, 58-64.

Goyard-Fabre S., « Tocqueville », in Philosophie politique, XVIe-XXe siècles, P.U.F., 1987.

Guellec L., « Tocqueville à travers sa correspondance familiale », R. T., 1998, XIX, 2, 181-199.

Jacques D., « Tocqueville et le problème de la clôture politique », R. T., 1998, XIX, 2, 201-219.

Janet P., « Tocqueville et la science politique au XIXe siècle », R.D.M., 1er juillet 1861, 34, 101-133.

Jardin A., « Tocqueville, Beaumont et le problème de l’égalité des races » in l’idée de race dans la pensée politique française contemporaine, CNRS, 1977, 200-219.

Jardin A., « l’Homme politique », n° spécial, Magazine littéraire, déc. 1986, 236, 47-51.

Jardin A., « Introduction », OC III, 2,Gallimard, 1985, 11-29.

Jardin A., « Introduction », OC III, 3,Gallimard, 1990, 9-35.

Jardin A., « Introduction », OC VIII, 1, Gallimard, 1967, 9-42.

Jardin A., « Introduction », OC XI,  Gallimard, NRF, 1970, I-XXVIII.

Jardin A., « Note critique sur l’Ancien régime », OC II, 2, Gallimard, 1980, 7-26.

Jardin A., « Tocqueville et Montalembert », in Hommes, idées et journaux, Mélanges Guiral, Publications de la Sorbonne, 29, 1988, 123-134.

Jaume L., « Tocqueville et le problème du pouvoir exécutif en 1848 », R.F.S.P., 12 1991, tome XLI n°6, 739-755.

Kahan A., « Tocqueville’s two Revolutions », Journal of the History of ideas, oct. 1985, 585-596.

Kerr A. P., « Préface », OC XVIII, Gallimard, 1983, 11-23.

Lacam J.-P., « Tocqueville pédagogue de la démocratie libérale », Ecoflash Mensuel d’informations économiques et sociales, n° 107, avril 1996, 1-4.

Lahmer M., « 1848 versus 1787 : l’opinion dissidente de Tocqueville sur la balance des pouvoirs », R. T., XXIII, 1, 2002, 131-153.

Lamberti J.-C., « De Constant à Tocqueville », Revue France forum, avril-mai 1983, 203-204, 19-26.

Lamberti J.-C., « Tocqueville et la Constitution de 1848 », Revue commentaires, printemps 1984, 141-151.

Lanzac de Laborie L. de, « l’Amitié de Tocqueville et de Royer-Collard », R.D.M., juillet-août 1930, tome LVIII, 876-911.

Laquièze A., « le contrôle de constitutionnalité de la loi aux Etats-Unis vu par les penseurs libéraux français du XIXe siècle », in Aux origines du contrôle de constitutionnalité XVIIIe-XXe siècle, Panthéon-Assas, 2003, 85 et suiv.

Laquièze A., « la décentralisation chez les libéraux de la première moitié du XIXe siècle, in Décentraliser en France, colloque, François-Xavier de Guibert, 2003, 49 et suiv.

Laski H. J., « Introduction », OC I, 1, Gallimard, Paris, 1961, IX-XL.

Lavau G., « le Penseur de la modernité », n° spécial, Magazine littéraire, déc. 1986, 24-28. 

Lawler P. A.,  « Tocqueville on place of liberal Education in a Democracy » , Revue Liberal Education, n°69, 1983, 301-306.

Lee D.J.C., « Introduction à la correspondance américaine », OC VII, Gallimard, 1986, 9-20.

Lefebvre G., « Introduction à l’Ancien régime », OC II, 1, Gallimard, 1952, 9-30.

Lesourd J.-A., « Introduction », OC XIII, 1, Gallimard, 1977, 11-28.

Loménie L. de, « Publicistes modernes de la France : Alexis de Tocqueville », R.D.M., 15 mai 1859, 402-428.

Mayer J. P., « Alexis de Tocqueville, a commentated Bibliography », Revue internationale de philosophie, XIII, 1959, 350-353.

Mayer J. P., « Introduction », OC VI, 1, Gallimard, 1954, 9-19.

Mayer J. P., « Matériaux pour une histoire de l’influence de l’Ancien régime » in L’Ancien régime et la révolution, Gallimard, 1982 (1ère 1964), 13-42.

Mélonio F., « le Droit au travail ou le travail de l’utopie », in la Constitution du 4 novembre…, colloque, E.U.D., 2000 ; 203-216.

Mélonio F., « Introduction », OC XVI, Gallimard, 1989,  7-29.

Mélonio F., « Un libéral d’une nouvelle espèce ? », Magazine littéraire, déc. 1986, 236, 28.

Mélonio F. , « Tocqueville », in l’Ancien régime et la révolution, Flammarion, 1988, 7-37.

Mélonio F. & Queffelec L., « Tocqueville et l’Europe », OC VII, 1986, 255-278.

Mélonio F., « Tocqueville et les malheurs de la démocratie américaine », Revue Commentaires, été 1987, 381-389.

Mélonio F., « Tocqueville, un ralliement sous la deuxième République » in Révolution et République…, colloque, Kimé, 1994 ; 580-593.

Mélonio F. , « les Tribulations du libéralisme en France », R. T., XVII, 2, pp. 3-17.

Monconduit F., « Liberté et égalité dans la pensée d’Alexis de Tocqueville », in Le Pouvoir, Mélanges Burdeau, LGDJ, 1977 ; 315-332.

Monconduit F., « Tocqueville : la décentralisation, impératif démocratique », l’Objet local, colloque, Union générale d’édition, 10-18, 1977 ; 28-36.

Monnier L., « Introduction », OC XII,  Gallimard, 1964, 7-26.

Nantet J., « l’Attitude de Tocqueville à l’égard d’une éventuelle séparation des Eglises et de l’Etat », Revue des travaux de l’académie des sciences morales et politiques, 1967, 2nd semestre, 23-33.

Nolla E., « la Démocratie ou le livre fermé », R. T., 1997, XVIII, 1, 17-28.

Perrot M., « le Premier pénitencier de l’univers », Magazine littéraire, déc. 1986, 32-35.

Perrot M., « Tocqueville méconnu », OC IV, 1,  Gallimard, 1984, 7-44.

Pozzi R., « Guizot et Tocqueville face à l’histoire anglaise », R. T., 2001, XXII, 2, 155-172.

Raynaud Ph., « Tocqueville », in Dictionnaire de philosophie politique, PUF, 1996.

Rémusat Ch. de, « De l’esprit de réaction, Royer-Collard et Tocqueville », R.D.M., 15 oct. 1861, 35, 777-813.

Rémusat Ch. de, « l’Ancien régime et la révolution », R.D.M., 1er août 1856, 652-670.

Richter M., « Comparative Political Analysis in Montesquieu and Tocqueville » Comparative politics, janvier 1968, 129-130.

Roll E., « Préface », Tocqueville, OC VI, 2, Gallimard, 1991, 9-11.

Schleifer J., « la Réception américaine », n° spécial, Magazine littéraire, déc. 1986, 40-41.

Thibaud P., « Rousseau-Tocqueville, un dialogue sur la religion », R. T., 1997, XVIII, 1, 47-59.

Tudesq A.-J., « Préface », OC X, Gallimard, 1995, 7-36.

Zemach A.,  « Alexis de Tocqueville on England », Review of politics, XIII, 1951, 329-343.

 

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 15:20

jaume

 

 

 

Bibliographie indicative sur Tocqueville

Les ouvrages fondamentaux

 

le lieu d’édition est mentionné quand il ne s’agit pas de Paris

Alexis de Tocqueville, le livre du centenaire, 1859-1959, C.N.R.S., 1961, 191 p.

Antoine A., l’Impensé de la démocratie, Fayard, 2003, 410 p.

Aron R., Comte et Tocqueville, juges de l’Angleterre, Oxford Clarendon Press, 1965, 34 p.

Aron R., Dix-huit leçons sur la société industrielle, Gallimard, 1967 (1ère 1962) 375 p.

Aron R, Essai sur les libertés, Tocqueville et Marx, Calmann-Lévy, 1965, 235 p.

Aron R., les Etapes de la pensée sociologique, Gallimard, 1969, 672 p.

Audier S., Tocqueville retrouvé,Vrin, EHESS, 2004, 319 p.

Beaumont G. de, l’Irlande sociale, politique et religieuse, Ch. Gosselin, 1842, 408p. et 349p.

Beaumont G. de, Lettres d’Amérique, P.U.F, publications de la Sorbonne, 1973, 221 p.

Beaumont G. de, Marie ou l’esclavage aux Etats-Unis, tableau de mœurs américaines, Ch. Gosselin, 1842 (5e édition), 588 p.

Benoit J.-L., Comprendre Tocqueville, A. Colin, Cursus, 2004, 216 p.

Benoit J.-L.,  Tocqueville moraliste,  Paris, Honoré Champion, 2004, 665 p.

Benoit J.-L.,  Tocqueville un destin paradoxal , Bayard, 2005, 372 p.

Birnbaum P., Sociologie de Tocqueville, P.U.F., SUP, Paris, 1970, 157 p.

Boesche R., The Strange Liberalism of Alexis de Tocqueville, Cornell University Press, Ithaca  London, New York, 1987, 288 p.

Capdevila N., Tocqueville et les frontières de la démocratie, P.U.F., 2007, 154 p.

Coenen-Huther J., Tocqueville, P.U.F., Que sais-je ? 1997, 128 p.

Cogniot G., la Question scolaire en 1848 et la loi Falloux, de l’enthousiasme à la conscience enchaînée, Hier et Aujourd’hui, Civilisation française, 1948, 242 p.

Coutant A., Une Critique républicaine de la Démocratie libérale, de la Démocratie en Amérique de Tocqueville, Mare et Martin, 2007, 561 p.

Coutant A. , Tocqueville et la constitution démocratique, Mare et Martin, 2008, 680 p.

Drescher S., Tocqueville and England, Harvard University Press, Cambridge, 1964, 263 p.

Duroselle J.-B., les Débuts du catholicisme social en France, 1822-1870,  P.U.F., Bibliothèque de la science politique, les grandes forces politiques, 1951, 787 p.

Eichtal E. d’, Tocqueville et  la démocratie libérale, Calmann-Lévy, 1897, 354 p.

Faguet E., Politiques et moralistes du XIXe siècle, 3e série, société française d’imprimerie et de librairie, Lecène Oudin et Cie,  1899, 381 p ; analyse de Tocqueville pp. 65-114.

Gargan E. T., Alexis de Tocqueville : The Critical Years, 1848-1851, Catholic University of America Press, Washington D.C., 1955, 324 p.

Gouirand P., Tocqueville, une certaine vision de la démocratie, L’Harmattan, 2005, 300 p.

Guellec L., l’Apprentissage de la liberté, Michalon, Le bien commun, 1996, 121 p.

Heimonet J.-M., Tocqueville et le devenir de la démocratie : la perversion de l’idéal, L’Harmattan, la philosophie en commun, 1999, 397 p.

Jardin A., Alexis de Tocqueville (1805-1859), Hachette, 1984, 522 p.

Jardin A. et Tudesq A.-J., la France des notables, volume 1er l’évolution générale 1815-1848, Seuil, point histoire, Nouvelle histoire de la France contemporaine, 1973, 254 p.

Jardin A., Histoire du libéralisme politique, de la crise de l’absolutisme à la constitution de 1875, Hachette, 1985, 437 p.

Jaume L., le Discours jacobin et la démocratie, Fayard, 1989, 508 p.

Jaume L., la Liberté et la loi,les origines philosophiques du libéralisme, Fayard, 2000, 390 p.

Jaume L., l’Individu effacé ou le paradoxe du libéralisme français, Fayard, 1997, 591 p.

Jaume L., Tocqueville, Fayard, 2008, 473 p.

Kahan A. S., Aristocratic liberalism, the Social and Political Thought of Jacob Burckhardt, John Stuart Mill and Alexis de Tocqueville, Transactions publishers New Brunswick (U.S.A.) and London (U.K.), 2001, (édition originale Oxford University Press, 1992) 242 p.

Keslassy E., le Libéralisme de Tocqueville à l’épreuve du paupérisme, L’Harmattan, 2000, 283 p.

Laboulaye E., l’Etat et ses limites, suivi d’essais politiques sur Tocqueville, l’instruction publique, les finances et le droit de pétition, Charpentier, 1865 (3e édition), 392 p.

La Fournière X. de, Alexis de Tocqueville un monarchiste indépendant, Perrin, 1981, 480 p.

Lahmer M., la Constitution américaine dans le débat français :1795-1848,L’Harmattan, 2001, 478 p.

Lamberti J.-C., la Notion d’individualisme chez Tocqueville P.U.F., 1970, 86 p.

Lamberti J.-C., Tocqueville et les deux démocraties, P.U.F., Sociologies, 1983, 325 p.

Leca A., Lecture critique d’Alexis de Tocqueville, P.U.A.M., 1988, 830 p.

L’Hommedé E., Un département français sous la monarchie de juillet, le conseil général de la Manche et Alexis de Tocqueville, Boivin, 1933, 364 p.

Lively J., The Social and Political Thought of Tocqueville, Clarendon Press, Oxford, 1962, 263 p.

Lunt D. C.-Pierson G. W., Tocqueville in America (abrégé de Tocqueville and Beaumont in America de Pierson), Anchor Books, Doubleday, Garden City, New York, 1959, 506 p.

Manent P., Histoire intellectuelle du libéralisme, dix leçons, Calmann-Levy, 1987, 250 p.

Manent P., les Libéraux, Gallimard, Tel, 2001, (1ère édition Hachette, 1986) 888 p.

Manent P., Tocqueville et la nature de la démocratie, Julliard, 1982, 183 p.

Mayer J.-P., Alexis de Tocqueville, traduction française, Gallimard, 1948, 189 p.

Mélonio F., Tocqueville, culturesfrance, la documentation française, 2007, 111 p.

Mélonio F., Tocqueville et les Français, Aubier, Histoires, 1993, 409 p.

Pierre-Marcel R., Essai politique sur Alexis de Tocqueville, le libéral, le démocrate, l’homme public, Thèse dirigée par A. Esmein, F. Alcan, 1910, 514 p.

Redier A., Comme disait Monsieur de Tocqueville, Librairie Perrin, 1925, 301 p.

Riviale P., Tocqueville ou l’intranquillité, L’Harmattan, 1997, 236 p.

Rollet J., Tocqueville, Montchrestien, clefs, Politique, 1998, 160 p.

Taupier M., la Décentralisation dans l’œuvre d’Alexis de Tocqueville, D.E.S. Science Politique, travaux de l’Université de Rennes, tome 28, 1967, pp 1-96.

 

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 07:27

 

démocratieenam

   

 

Collection Œuvres Complètes chez Gallimard, Paris (encore incomplète).

 

- OC I, 1,

De la Démocratie en Amérique, 1ère partie, 1992

(1ère 1961), 466 p.

 

- OC I, 2,

De la Démocratie en Amérique, 2nde partie, 1992

(1ère 1961), 428 p.

 

- OC II, 1,

l’Ancien régime et la révolution,

précédé de l’Etat social et politique de la France

avant et depuis 1789, 1952, 362 p.

 

- OC II, 2,

Notes sur la 2e  partie Ancien régime et révolution, 1980

(1ère 1953), 448 p.

 

- OC III, 1,

Ecrits et discours politiques, première partie,

1962, 557 p.

 

- OC III, 2,

Ecrits et discours politiques sous la Monarchie de juillet,

1985, 767 p.

 

- OC III, 3,

Ecrits et discours politiques sous la Seconde République,

1990, 490 p.

 

- OC IV, 1,

le Système pénitentiaire, 1984, 585 p.

 

- OC IV, 2,

Ecrits divers sur le système pénitentiaire, 1984, 373 p.

 

- OC V, 1,

Voyages en Sicile et aux Etats-Unis, 1957, 387 p.

 

- OC V, 2,

Voyages en Angleterre, Irlande, Suisse et Algérie,

1958, 244 p.

 

- OC VI, 1,

Correspondance anglaise (Reeve et Mill) 1954, 355 p.

 

- OC VI, 2,

Correspondance anglaise (Senior) 1991, 538 p.

 

- OC VI, 3,

Correspondance anglaise,  2003, 359 p.

 

- OC VII,

Correspondance étrangère, 1986, 398 p.

 

- OC VIII, 1,

Correspondance avec Beaumont, 1829-1848,

1967, 623 p.

 

- OC VIII, 2,

Correspondance avec Beaumont, 1848-1851,

1967, 470 p.

 

- OC VIII, 3,

Correspondance avec Beaumont, 1851-1859,

1967, 644 p.

 

- OC IX,

Correspondance avec Gobineau, 1959, 395 p.

 

- OC X ,

Correspondance et écrits locaux

1995, 762 p.

 

- OC XI,

Correspondance avec Royer-Collard et Ampère,

1970, 465 p.

 

- OC XII,

Souvenirs, Gallimard, 1964, 326 p.

 

- OC XIII, 1,

Correspondance avec Louis de Kergolay,

1977, 495 p.

 

- OC XIII, 2,

Correspondance avec Louis de Kergolay,

1977, 387 p.

 

- OC XIV,

Correspondance familiale,  1998, 700 p.

 

- OC XV, 1,

Correspondance avec Corcelle, 1983, 479 p.

 

- OC XV, 2,

Correspondance avec Corcelle et Mme Swetchine,

1983, 331 p.

 

- OC XVI,

Mélanges, 1989, 587 p.

 

- OC XVIII,

Correspondance avec les Circourt, 1983, 591 p.

 

 

reste à paraître :  - OC XVII, Correspondance à divers.

Chez le même éditeur, Bibliothèque de la Pléiade, existent 3 tomes d’œuvres, le 1er contenant les voyages et certains écrits politiques et académiques (Œuvres 1, 1991, 1675 p ), le 2nd, les 2 tomes de la Démocratie (Œuvres 2, 1992, 1191 p), le 3e l’état social et politique de la France, l’Ancien régime et la révolution et les Souvenirs (Œuvres 3, 2004, 1294 p.).

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 15:02

 

 

parlement

 

Une étude remarquable pour redécouvrir le droit constitutionnel anglais

 

 Présentation de l'éditeur

Si l'on sait que l'Angleterre des XVIIe et XVIIIe siècles a été un formidable laboratoire des techniques constitutionnelles modernes, les conditions précises de cette élaboration sont dissimulées derrière un voile de confusion. Cela est spécialement vrai de ce qui est couramment tenu pour l'un des principaux legs de l'époque allant de la glorieuse révolution de 1689 jusqu'aux premières années du règne de Victoria : la responsabilité politique du cabinet. L'univers politique du grand XVIIIe siècle anglais est infiniment riche et fragmenté. Cette complexité a longtemps été dédaignée par l'histoire des régimes et des formes politiques. L'objet de cet ouvrage n'est pas de rétablir la vérité, qui ne se trouve nulle part, mais de faire apparaître les voies et moyens d'un processus déterminant pour l'histoire politique et constitutionnelle de l'Europe tout en suggérant les lignes de force de ce processus. L'histoire de la responsabilité politique n'est pas celle de l'assujettissement progressif d'une puissance exécutive sortie tout armée de la période Tudor et Stuart. Le cabinet est issu d'une crise du système ancien de la responsabilité exécutive, qui se meut d'une forme fixe et insusceptible de mise à l'épreuve - le trust - vers une forme plus effective. La formule du " cabinet responsable " apparaît dès lors comme un pléonasme : le cabinet est modelé par la responsabilité. Dans le sillage de ce premier combat, on lit le mouvement de renforcement continu de l'exécutif, qui n'est pas étranger - au contraire - à l'histoire de la responsabilité. Cette interdépendance entre responsabilité et pouvoir est également à l'œuvre dans l'histoire des formes de l'engagement de la responsabilité : elle conduit à douter de l'explication canonique d'un passage de la responsabilité de l'individuel au collectif (de la chute de Walpole à celle de North) et du pénal (l'impeachment) au politique (la censure parlementaire, elle-même rapidement asservie à la volonté de l'électorat après 1832). Il apparaît que les trois grandes formes répertoriées (procédure pénale, contrôle politique sur le fondement de la confiance, relations entre le ministère et le peuple) ne se succèdent pas élégamment, mais vivent et meurent les unes des autres, dans un processus complexe où le nouveau prend les traits de l'ancien, et où cet ancien ne dépérit jamais entièrement. D. B.
 
 
Denis Baranger, Parlementarisme des origines, P.U.F., Leviathan, 1999, 408 p.
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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 12:36

théoriebeaud

 

 

présentation par l'auteur:

 

La formule selon laquelle l'Union européenne serait une «Fédération d'États-nations» a connu un grand succès. Il est en effet tentant d'examiner la construction européenne au regard de la doctrine du fédéralisme. Mais une telle formule demeure ambiguë aussi longtemps qu'on ne définit pas précisément la notion de Fédération. C'est à une telle entreprise de définition que s'attache le présent ouvrage, dont l'hypothèse est que la Fédération n'est pas un État et qu'il faut donc l'arracher à l'emprise des concepts forgés par la théorie de l'État (la souveraineté ou la notion d'État fédéral, par exemple) si l'on veut comprendre sa véritable signification.
L'originalité de la Fédération réside dans le fait qu'elle est issue d'une libre association d'États qui entendent fonder un nouveau corps politique, tout en voulant rester eux-mêmes des entités politiques.
Cette juxtaposition des États-membres, les membres fondateurs, et de l'entité fédérale ainsi créée est le problème-clé de toute théorie de la Fédération. Ce pro­blème retentit sur tous les niveaux : formation de l'union fédérale, institutionnalisation de la fédération, admission de nouveaux membres, etc. À la différence, toutefois, des simples alliances ou des organisations internationales, dotées de la même structure juridique, la Fédération est une institution politique, par ailleurs dotée de finalités spécifiques et limitées. Elle est aussi une forme politique qui se conjugue avec diverses formes de gouvernement ; si la république fédérale (Suisse, États-Unis) est son type normal, elle peut aussi avoir comme type anormal l'union de monarchies, comme le montre le cas de l'Allemagne du XIXe siècle. Ainsi restituée dans toute sa complexité et toute sa richesse, la Fédération retrouve une place méritée sur l'échiquier des formations politiques, à égale distance de l'État et de l'Empire. Jugée à l'aune de cet étalon, il sera désormais possible de mesurer l'écart qui existe entre l'Union européenne telle qu'elle fonctionne et une véritable union fédérale.

O. B.

Olivier Beaud, professeur agrégé des facultés de droit à l'Université Paris II (Panthéon-Assas), ancien membre junior de l'Institut Universitaire de France (1993-1998), détaché au Centre Marc Bloch de Berlin (2001-2006), a déjà publié dans la même collection La puissance de l'État.

 

Olivier Beaud, Théorie de la Fédération P.U.F., Leviathan, 2009

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 10:30

beaudpuissance

 

Olivier Beaud, La puissance de l'Etat,

P.U.F. Leviathan, 1994, 512 p.

 

 

  Ouvrage majeur sur la souveraineté en Droit Public.

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 10:22

Un classique incontournable!

 

troperséparation

 

 

Michel Troper, la séparation des pouvoirs et l'histoire constitutionnelle française, LGDJ,  2009

 

 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 07:05

 

durtette

 

Liber amicorum Vincent Durtette, Mare et Martin 2009, 278 p.

 

Praticien audacieux et sensible de la matière répressive, le bâtonnier Vincent Durtette fut aussi un professeur qui avait à cœur de mettre son art et ses connaissances au service de la Faculté. L’ensemble des contributions de cet ouvrage se veut un hommage embrassant une discipline qu il affectionnait, la défense pénale , dont il avait très tôt saisi la permanence, les exigences et la nécessité. Histoire du droit criminel, procédure pénale et droit du procès... Le lecteur trouvera dans ce livre un état d’esprit figurant l’unité d un homme et la grandeur de ce qu il a toujours souhaité pour nous-même.

 

Antoine Astaing, Professeur à l’Université Nancy II./ Bernard Bouloc, Professeur de droit privé et sciences criminelles de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne./ Mariannick Bourguet, Maître de conférences à l’Université Nancy II./ Gérard Chemla, Avocat à la cour d’appel de Reims./ Gérard Clément, Professeur à l’Université de Reims, Doyen honoraire de la Faculté de droit et de science politique./ Fabrice Defferrard, Maître de conférences à l’Université de Reims, Directeur de l’Institut d’Études Judiciaires./ Didier Guérin, Conseiller à la Chambre criminelle de la Cour de cassation, ancien président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles./ Martine Herzog-Evans, Professeur à l’Université de Reims./ Thierry Levy, Avocat à la cour d’appel de Paris./ Jacques Normand, Professeur émérite de l’Université de Reims.

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 15:56

« la Constitution américaine et la Deuxième République française », in Franck Laffaille (sous la direction de) Régimes politiques contemporains, journée d’études des Cahiers Rémois Annuels de Droit et Politique Etudes Comparées en 2007, Paris, Mare et Martin, 2009.

 

extraits:

"Le droit comparé permet à l’évidence de multiples études. Il peut en effet conduire à confronter des systèmes politiques et constitutionnels contemporains ; il peut aussi amener une analyse de l’influence de certains modèles constitutionnels sur d’autres en s’intéressant à une approche historique. C’est en adoptant cette dernière démarche que je souhaite vous inviter à un voyage dans le temps. Dans quelques mois nous fêterons le cent cinquantième anniversaire d’un des régimes français, la deuxième de nos cinq Républiques.

Dans cette intervention je me propose de revenir justement sur cette période particulière de notre histoire constitutionnelle, période particulièrement riche en matière constitutionnelle. De fait, la constitution de 1848 comporte à la fois la première apparition d’un président de la République, la première expression complète et pratique du suffrage universel mais également de nombreux questionnements sur les droits, l’idée démocratique et la question de la légitimité.

De prime abord, il est aisé d’évoquer une particularité dans l’analyse parfois faite de cette période. Il est ainsi courant chez certains auteurs de lier fortement la constitution de la deuxième république avec le texte fondamental américain de 1787. Si l’on suit cette approche, la constitution française de 1848 formerait une parenthèse dans notre histoire constitutionnelle. Elle serait la seule expérience de transposition d’un modèle constitutionnel, dit présidentiel ou de séparation stricte dans notre pays. Cette imitation française aurait été en grande partie la conséquence de l’action de certains acteurs de cette époque, influencés par le modèle américain. L’échec de l’expérience en question aurait conduit à l’abandon définitif de ce type de régime en France. Si cette vision était exacte, elle illustrerait parfaitement le thème que je vous propose d’aborder aujourd’hui, l’influence américaine sur la constitution française. Je pourrais même m’arrêter là puisque la transposition en question, l’imitation serions-nous tentés de dire, serait parfaite et l’influence totale.

Immédiatement, je tiens à préciser que la conception que je viens d’évoquer ne repose à mes yeux sur aucun fondement juridique valable. D’une part, on chercherait vainement un régime présidentiel dans le texte de 1787 établissant la fédération américaine. Cette loi fondamentale prévoit en réalité une balance des pouvoirs[1]. D’autre part, la prédominance de l’exécutif dans cette balance n’existe pas aux Etats-Unis à cette époque ; c’est même encore un régime congressionnel qui subsiste[2]. Enfin, une telle hypothèse se heurte à la réalité française. La révolution de février 1848 trouve sa source dans un refus de l’omnipotence de l’exécutif, institué pratiquement par Louis-Philippe sous la monarchie de juillet[3]. Les révolutionnaires et les réformateurs de février visaient justement à éviter cette prédominance. C’est la signification première du mouvement de contestation aux yeux de l’un des ses principaux dirigeants parlementaires Prosper Duvergier de Hauranne. Ce membre influent du Centre Gauche de la Chambre défend une évolution vers un régime plus équilibré pour affaiblir le roi dans ce qui reste le manifeste de la réforme modérée, de la réforme parlementaire et de la réforme électorale, qui paraît en 1847[4]. Il serait donc paradoxal de faire de ce régime un modèle sacralisant un président tout-puissant.

Pour autant, ce qui précède limite-t-il l’intérêt de l’exemple américain ? Dire qu’il n’y a  pas d’imitation ne signifie pas le rejet de tout lien. Au contraire, les Etats-Unis et la  France entretiennent à cette date des relations particulières dont la constitution de 1848 se trouve être le reflet. Il est certain que les fondements des deux régimes sont différents, ce qui incite à restreindre l’influence américaine. Cependant, les dispositions institutionnelles démontrent l’existence d’un véritable dialogue entre les deux pays, la Constitution de 1848 comportant nombre d’éléments renvoyant au texte américain. Pour aborder ces différents points, je vais être amené à examiner précisément certains aspects de la procédure constituante quarante-huitarde. Dans cette perspective, un rappel peut être utile pour fixer très précisément les dates marquantes et les principales institutions en cause. "



[1] Sur cette distinction, nous renverrons à l’ouvrage classique du Professeur Michel Troper, la Séparation des pouvoirs et l’histoire constitutionnelle française, Paris, L.G.D.J., 1980, 251 p.

[2] Woodrow Wilson, Congressional government, a study in American Politics, Boston, New-York, Houghton Mifflin Company, 1919, xvi-344 p.

[3] Sur ce rôle du monarque voir A. Laquièze, les Origines du régime parlementaire en France (1814(1848), PUF, Léviathan, 2002, pp. 245 et suiv. par exemple.

[4] Prosper Duvergier de Hauranne, de la réforme parlementaire et de la réforme électorale, Paris, Paulin et Pagnerre éditeurs, 1847, 324 p.

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